Publié le 15 mars 2024

Votre carrière internationale ne se construira pas par hasard, mais en activant délibérément les leviers de l’écosystème de recherche unique du Québec.

  • Identifiez les niches d’excellence mondiale (IA, quantique, aérospatiale) où le Québec est un leader incontesté.
  • Maîtrisez les codes des financements intersectoriels (FRQ, CRSNG) pour financer des projets à haute valeur ajoutée.

Recommandation : Adoptez une posture d’ingénieur de carrière en transformant chaque étape, du financement à la publication, en un avantage concurrentiel global.

Pour le chercheur d’élite, l’ambition ne connaît pas de frontières. Le choix d’un écosystème pour ses études supérieures n’est donc pas une simple décision logistique, mais le premier jalon d’une stratégie de carrière mondiale. Nombreux sont ceux qui se tournent vers les classements universitaires ou la réputation générique d’un pays. Ils compilent des listes de laboratoires, postulent à des bourses et espèrent que l’excellence de leur travail suffira à les propulser sur la scène internationale. Cette approche, bien que louable, est incomplète. Elle ignore une variable fondamentale : la structure même de l’écosystème de recherche et sa capacité à catalyser activement le passage du local au global.

C’est ici que le Québec se distingue. Au-delà de ses universités de renommée mondiale, la province a bâti une infrastructure de recherche pensée comme un accélérateur de carrières. Mais si la véritable clé n’était pas simplement de « faire de la recherche » au Québec, mais plutôt de procéder à une véritable ingénierie stratégique de son parcours au sein de cet écosystème ? Il ne s’agit plus de subir les opportunités, mais de les provoquer en décodant les mécanismes mis en place pour transformer une découverte locale en leadership mondial. Cet état d’esprit change tout.

Cet article n’est pas un catalogue d’universités. C’est un manuel stratégique pour le chercheur ambitieux. Nous analyserons les secteurs où le Québec domine, nous décortiquerons les arcanes du financement pour identifier les programmes les plus porteurs, et nous dévoilerons les tactiques pour transformer votre recherche en propriété intellectuelle valorisable et en publications à fort impact. Vous découvrirez comment chaque choix, de la sélection d’un congrès à la formulation d’une demande de bourse, devient un levier d’activation pour votre future carrière internationale.

Pour naviguer dans cet écosystème complexe mais extrêmement fertile, une feuille de route est indispensable. Cet article est structuré pour vous fournir les clés stratégiques à chaque étape cruciale de votre parcours, de l’identification des pôles d’excellence à l’obtention des financements les plus prestigieux.

IA ou Aérospatiale : dans quel secteur la recherche québécoise est-elle numéro 1 mondiale ?

L’ingénierie d’une carrière internationale commence par un choix stratégique du terrain de jeu. Plutôt que de viser une discipline large, le chercheur visionnaire identifie les « pôles de gravité » où la densité de talent, de financement et d’infrastructures crée une dynamique d’excellence inégalée. Le Québec a délibérément cultivé plusieurs de ces pôles, se positionnant non pas comme un suiveur, mais comme un leader mondial. L’intelligence artificielle en est l’exemple le plus éclatant. L’écosystème montréalais, articulé autour du Mila, ne se contente pas d’être bon ; il définit la norme. Fondé par Yoshua Bengio, le Mila constitue la plus grande concentration académique de chercheurs en apprentissage profond au monde. Il regroupe, selon l’Institut québécois d’intelligence artificielle, plus de 1 200 chercheurs spécialisés, créant un environnement où la collaboration avec l’Université de Montréal, McGill, Polytechnique et HEC Montréal génère une effervescence intellectuelle unique.

Mais se focaliser uniquement sur l’IA serait une erreur stratégique. Le Québec a méthodiquement développé d’autres zones d’innovation de calibre mondial. L’écosystème aérospatial de Montréal, par exemple, est l’un des trois plus grands au monde, aux côtés de Seattle et Toulouse. Pour un chercheur en matériaux composites, en avionique ou en systèmes autonomes, s’intégrer à ce pôle signifie un accès direct aux leaders comme Bombardier, CAE ou Bell Textron. De même, la Zone d’innovation quantique de Sherbrooke, structurée autour de l’Institut Quantique, est en passe de devenir une référence planétaire. Se positionner dans ces créneaux n’est pas seulement un choix de sujet de thèse ; c’est s’insérer dans un réseau qui pense et agit à l’échelle globale dès le premier jour.

FRQ ou CRSNG : quel organisme cibler pour financer votre projet audacieux ?

Une fois le secteur d’excellence identifié, le financement devient le nerf de la guerre. Au Canada, les chercheurs naviguent principalement entre les grands organismes fédéraux, comme le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG), et les agences provinciales. Au Québec, cette dualité est incarnée par la relation entre le CRSNG et les Fonds de recherche du Québec (FRQ). Pour le chercheur non averti, ils peuvent sembler interchangeables. Pour le stratège, ils représentent des leviers d’activation radicalement différents. Le choix ne doit pas être basé sur le montant, mais sur la nature du projet et l’objectif de carrière. Un projet de recherche fondamentale pure, visant une publication dans une revue de premier plan avec une méthodologie rigoureuse, trouvera naturellement sa place au CRSNG, reconnu pour sa rigueur. En revanche, un projet innovant avec un potentiel d’application ou un partenariat industriel bénéficiera de la flexibilité et de l’ancrage québécois du FRQNT (Nature et technologies).

Schéma visuel du processus de financement de recherche entre FRQ et CRSNG au Québec

La véritable subtilité de l’écosystème québécois réside dans les synergies. Par exemple, être titulaire d’une bourse de recherche de 1er cycle du CRSNG peut déclencher un supplément automatique de 1 500 $ de la part du FRQ, un mécanisme qui récompense l’excellence reconnue au niveau fédéral. Pour les projets véritablement disruptifs, qui osent croiser les disciplines comme les arts et la santé, le programme Audace des FRQ est une voie de financement unique au monde. La matrice de décision ci-dessous illustre comment aligner votre profil de recherche avec l’organisme le plus pertinent.

Matrice décisionnelle FRQ vs CRSNG selon le profil de chercheur
Profil de chercheur Organisme recommandé Type de projet privilégié Avantages clés
Recherche fondamentale pure CRSNG Découverte scientifique Rigueur méthodologique reconnue
Projet avec partenariat industriel FRQNT Innovation appliquée Flexibilité et ancrage québécois
Immersion en entreprise Mitacs Stage industriel Expérience terrain directe
Étudiant international FRQ (bourses de mérite) Tous types Accessibilité accrue vs fédéral
Recherche intersectorielle Programme Audace FRQ Projets arts-santé, IA-éthique Financement innovant

Comment transformer votre découverte fondamentale en brevet commercialisable avec une entreprise locale ?

Une carrière internationale de premier plan ne se bâtit plus uniquement sur les publications. La capacité à transformer une découverte en propriété intellectuelle (PI) et, potentiellement, en innovation commerciale, est un différenciateur majeur. C’est un domaine où le Québec a mis en place une structure unique et agressive : la valorisation accélérée. Trop de chercheurs commettent l’erreur de publier leurs résultats avant même d’envisager le potentiel de brevet, annihilant ainsi toute possibilité de commercialisation. L’écosystème québécois a conçu un rempart contre cette erreur, incarné par des sociétés de valorisation comme Axelys.

Créée en 2021, Axelys est une Société de développement et de valorisation des innovations qui a pour mission d’accélérer la maturation des inventions issues de la recherche publique. Elle agit comme un pont entre le laboratoire et le marché, un service que peu de chercheurs savent activer.

Étude de cas : Le modèle Axelys pour la valorisation universitaire

En centralisant l’expertise en PI, en développement d’affaires et en négociation de licences pour plus de 100 établissements, Axelys change la donne. Une découverte médicale peut prendre jusqu’à 17 ans avant de devenir un médicament. En intervenant très tôt, avec une équipe dédiée qui évalue le potentiel technico-commercial et protège l’invention avant toute divulgation publique, Axelys vise à réduire drastiquement ces délais. Comme le souligne une analyse sur cette nouvelle société de valorisation, l’objectif est d’accélérer l’innovation en professionnalisant le transfert technologique à grande échelle.

Pour le chercheur, cela signifie qu’il n’est plus seul. Au lieu de naviguer dans les complexités juridiques et commerciales, il peut s’appuyer sur une structure dont c’est le métier. La première étape, cruciale, est de contacter le bureau de valorisation de son université ou directement son courtier en innovation *avant* de soumettre un article ou de présenter en congrès. C’est un réflexe stratégique à acquérir.

Feuille de route pratique post-découverte :

  1. Déclarez votre invention avant toute publication publique pour préserver la brevetabilité.
  2. Contactez le courtier en innovation de votre université pour une évaluation préliminaire.
  3. Collaborez avec Axelys pour l’analyse technico-commerciale de votre invention.
  4. Signez l’entente université-inventeur définissant droits et partage de redevances.
  5. Explorez les programmes de prématuration (INNOV-CRSNG, PSVT) pour développer une preuve de concept.
  6. Identifiez les partenaires industriels via le réseau Axelys et négociez les licences.

L’erreur de ne pas présenter vos résultats préliminaires en congrès qui vous fait perdre la paternité de l’idée

Dans la course à la publication internationale, de nombreux chercheurs négligent les congrès locaux, les considérant comme une étape mineure. C’est une erreur tactique monumentale, surtout au Québec. L’un des plus grands risques pour un chercheur est la perte de la paternité d’une idée, le fameux « scooping ». Présenter des résultats préliminaires dans un cadre structuré et documenté est la meilleure défense. C’est ici que le concept d’antériorité francophone prend tout son sens. Le congrès de l’Acfas (Association francophone pour le savoir) n’est pas un simple rassemblement local ; c’est une plateforme stratégique. Avec plus de 6 000 congressistes de 40 pays lors de certaines éditions, il offre une visibilité considérable tout en créant une trace datée et publique de vos travaux en français.

Cette démarche permet de tester vos idées, de recevoir un feedback précieux et, surtout, d’établir une antériorité intellectuelle avant de vous lancer dans les grands raouts internationaux anglophones. Le résumé de votre communication, publié dans les actes du congrès, devient une preuve tangible de votre primauté sur le sujet. Comme le souligne Martin Maltais, une figure clé de l’organisation :

Le congrès de l’Acfas devient un rassemblement de résistance à plusieurs égards. Véritable rempart contre la désinformation et la mésinformation, il prône le développement des sciences en français.

– Martin Maltais, Président de section UQAR au Congrès de l’Acfas

Cette posture n’est pas défensive, mais offensive. Elle positionne la recherche francophone non pas comme une annexe, mais comme une avant-garde. Participer activement à l’Acfas, c’est utiliser l’écosystème québécois pour sécuriser sa position avant de conquérir la scène mondiale.

Quand soumettre votre article pour maximiser son impact factor avant votre soutenance ?

La publication est la monnaie de la recherche. Cependant, un article exceptionnel publié au mauvais moment peut avoir un impact décevant sur une carrière naissante. L’ingénierie de carrière implique une gestion chirurgicale du calendrier de publication, en particulier dans la phase critique précédant la soutenance de thèse. L’objectif n’est pas seulement de « publier », mais de maximiser la visibilité et l’impact au moment où vous entrez sur le marché du travail (académique ou industriel). Le chercheur stratégique ne subit pas les délais de révision ; il les anticipe et les intègre dans un rétroplanning rigoureux.

Représentation visuelle du calendrier optimal de publication scientifique avant soutenance de thèse

La première étape de ce calendrier, souvent négligée, est le dépôt sur un serveur de prépublication comme arXiv (pour la physique, les mathématiques, l’informatique) ou bioRxiv (pour la biologie). Cette action, à réaliser environ 18 mois avant la soutenance, marque publiquement et instantanément votre antériorité sur l’idée, la protégeant du « scooping » tout en la rendant visible à la communauté internationale. Voici un exemple de calendrier stratégique :

  1. T-18 mois : Dépôt sur un serveur de prépublication pour marquer l’antériorité et obtenir un DOI.
  2. T-15 mois : Présentation des résultats (déjà « protégés ») lors d’un congrès comme celui de l’Acfas pour générer un buzz initial et recueillir du feedback.
  3. T-12 mois : Soumission à la revue cible, en mentionnant dans la lettre de présentation l’intérêt déjà manifesté suite à la prépublication et à la présentation.
  4. T-9 mois : Phase de révision. Anticipez des demandes de modifications majeures et prévoyez le temps pour y répondre de manière exhaustive.
  5. T-6 mois : Visez l’acceptation de l’article pour pouvoir le mentionner comme « accepté pour publication » dans votre CV et lors des demandes de postdoctorat ou d’emploi.
  6. T-3 mois : La publication effective en ligne (Online First) survient, idéalement juste avant la soutenance, pour un impact maximal.

Comment augmenter vos chances d’être admis au Mila auprès de Yoshua Bengio et son équipe ?

Intégrer un pôle d’excellence mondial comme le Mila n’est pas une simple question de dossier académique. C’est un exercice de positionnement stratégique. Face à des milliers de candidats brillants, la différenciation est la clé. Le chercheur qui réussit est celui qui a compris que le Mila n’est pas seulement un laboratoire, mais une philosophie. Votre candidature doit démontrer un alignement profond avec cette culture, qui valorise la collaboration, l’interdisciplinarité et, de plus en plus, une approche responsable et éthique de l’IA. Simona Gandrabur, responsable du Studio de sécurité en IA de Mila, insiste sur le fait que l’IA doit être développée avec des mesures de protection adéquates pour protéger les utilisateurs, une préoccupation au cœur de la mission de l’institut.

Une tactique d’ingénierie de carrière consiste à ne pas viser directement le Mila, mais à utiliser son écosystème élargi comme porte d’entrée. IVADO, l’Institut de valorisation des données, représente un réseau plus vaste qui collabore étroitement avec le Mila. S’impliquer dans un projet IVADO ou participer à ses écoles d’été peut être une façon de faire ses preuves, d’établir des connexions et de bâtir sa crédibilité au sein de l’écosystème montréalais avant de postuler au Mila. Votre candidature doit être une proposition de valeur unique. Au lieu de dire « je suis bon en apprentissage profond », démontrez comment votre parcours unique, peut-être à l’intersection de l’IA et des sciences sociales, de l’art ou du droit, peut enrichir la conversation intellectuelle de l’institut.

  • Analysez les publications récentes (18 derniers mois) des professeurs du Mila pour identifier les thématiques émergentes et aligner votre proposition.
  • Proposez un projet qui s’inscrit dans les axes prioritaires du Mila : santé, environnement, et surtout, éthique de l’IA.
  • Valorisez explicitement votre expérience interdisciplinaire comme un atout, et non une faiblesse.
  • Démontrez votre adhésion aux principes de la Déclaration de Montréal pour un développement responsable de l’IA.
  • Ciblez les programmes de formation affiliés comme le programme TRAIL ou les écoles d’été pour réseauter et vous faire connaître.

Comment prouver que votre projet mélange arts et santé pour décrocher les fonds spéciaux ?

L’une des forces les plus singulières et les moins exploitées de l’écosystème québécois est son appétit pour l’intersectorialité radicale. Alors que la plupart des systèmes de financement opèrent en silos, les FRQ, via leur programme Audace, encouragent activement les projets à la croisée des chemins, comme ceux qui marient les arts et la santé. Pour le chercheur stratégique, c’est une opportunité inouïe de se démarquer sur la scène internationale avec un projet véritablement unique. Cependant, le défi est de taille : comment convaincre un comité d’évaluation scientifique de la rigueur d’une démarche artistique, et vice-versa ? La clé est la traduction. Vous devez créer un langage commun qui rend votre projet intelligible et crédible pour les deux mondes.

Le modèle québécois des « Living Labs » (laboratoires vivants), particulièrement développé dans le réseau de la santé (CHUM, CUSM), offre le cadre idéal pour ce type de co-création. Ces espaces permettent aux chercheurs, artistes, patients et cliniciens de collaborer. Des réseaux comme Hexagram, spécialisé en recherche-création, sont des partenaires naturels pour de tels projets. Pour structurer votre demande de financement, il est essentiel de « traduire » les concepts d’un domaine à l’autre, en montrant comment une approche artistique peut répondre à un objectif clinique mesurable. Le tableau suivant propose un lexique pour faciliter ce pont conceptuel.

Lexique stratégique Arts-Santé pour demandes de financement
Concept Santé Traduction Arts Impact mesurable
Amélioration du bien-être patient Expérience transformative immersive Scores de qualité de vie (ex: WHOQOL)
Outil diagnostique non-invasif Interface créative de captation Précision diagnostique vs gold standard
Thérapie comportementale Performance interactive thérapeutique Taux d’adhésion au traitement
Réduction de l’anxiété Installation méditative sensorielle Niveaux de biomarqueurs de stress (cortisol)
Réadaptation motrice Chorégraphie adaptative guidée Amélioration de l’amplitude de mouvement

À retenir

  • L’excellence mondiale se trouve dans des niches stratégiques (IA, quantique, aéro) où le Québec a une densité de talent unique.
  • Le financement n’est pas une loterie : aligner son projet avec la mission spécifique de chaque organisme (FRQ vs CRSNG) est un acte stratégique.
  • La valeur d’une carrière ne se mesure plus seulement en publications, mais en capacité de valorisation (brevets), un processus structuré au Québec.

Comment obtenir les prestigieuses bourses FRQNT, FRQS ou FRQSC pour payer vos études supérieures ?

Au cœur de l’ingénierie de carrière au Québec se trouvent les bourses de doctorat des Fonds de recherche du Québec (FRQ). Décrocher l’une de ces bourses – que ce soit en Nature et technologies (FRQNT), Santé (FRQS) ou Société et culture (FRQSC) – est bien plus qu’une simple aide financière. C’est un sceau d’excellence qui valide la qualité de votre projet, de votre parcours et de votre milieu d’accueil. Avec une valeur pouvant atteindre 100 000 $ sur 4 ans, ces bourses assurent une tranquillité d’esprit, mais leur véritable valeur est symbolique. Elles vous placent d’emblée dans le peloton de tête des futurs leaders scientifiques.

Obtenir une bourse FRQ n’est pas un concours de notes. C’est une compétition narrative où vous devez construire un dossier d’une cohérence absolue. Chaque section doit renforcer les autres. Votre projet de recherche doit non seulement être excellent sur le plan scientifique, mais aussi s’aligner subtilement sur les grandes priorités stratégiques du Québec (économie verte, sciences de la vie, IA éthique). Votre parcours ne doit pas être une simple liste de réalisations, mais une démonstration de votre potentiel de leadership et de votre capacité à générer un impact. La description de votre milieu d’accueil doit prouver pourquoi ce laboratoire québécois, et aucun autre au monde, est l’endroit idéal pour réaliser ce projet précis.

La lettre de votre directeur de recherche est également une pièce maîtresse. Fournissez-lui un résumé structuré de vos accomplissements, aligné avec les critères d’évaluation des FRQ, pour l’aider à rédiger une lettre percutante. Enfin, soignez les détails : utilisez les bons mots-clés, en faisant référence à des initiatives québécoises spécifiques (comme CARTaGENE si pertinent), et créez votre portfolio FRQnet bien en avance. Un dossier gagnant est un dossier qui raconte une histoire irrésistible : celle d’un chercheur d’exception, menant un projet crucial pour le Québec, dans le meilleur environnement possible.

Maintenant que vous détenez la carte stratégique de l’écosystème de recherche québécois, l’étape suivante consiste à passer de la connaissance à l’action. Commencez dès aujourd’hui à concevoir votre propre parcours, en identifiant les leviers qui transformeront votre recherche en une carrière scientifique d’envergure internationale.

Questions fréquentes sur la recherche avancée au Québec

Rédigé par Jean-François Lemieux, Professeur-chercheur en ingénierie et directeur de thèses. Expert en financement de la recherche (FRQ, CRSNG) et en parcours aux cycles supérieurs (Maîtrise/Doctorat). Il guide les futurs scientifiques dans l'écosystème académique nord-américain.